Je suis toi


Je suis depuis toujours à tes côtés. Je te suis dans tes moindres déplacements. Je te rattrape quand tu me fuis. Je cri quand tu étouffes mes paroles. Tu ne peux plus m’ignorer. Tu ne peux plus t’ignorer.

Je te prends la main quand elle se lève un peu trop haut. Je te murmure à l’oreille quand tes paroles s’emballent. Je te tire par les cheveux quand tu refuses d’affronter un obstacle.  N’essaye pas de me gommer. N’essaye pas de t’oublier.

Je te pourris la vie. Je te la sauve. Je t’empêche d’oublier ce garçon qui t’as fait craquer pour ses beaux yeux. Je t’empêche d’envoyer valser le monde qui t’entoure.

Je suis ton for intérieur. Je suis ta timidité. Je suis ta joie de vivre. Je suis ta raison. Je suis ta conscience. Je suis ta lâcheté. Je suis toi.

« Je suis. Mais je ne suis pas en possession de moi-même. Telle est l’originede notre devenir. » Ernst Bloch

Qu’est ce que veut dire ce ramassis de mots? 

C’est plus un article pour moi-même que pour vous (j’espère que vous me pardonnerez). J’essaye une auto-psychanalyse (non, je ne suis pas folle. Du moins, pas encore). En effet j’ai une espèce de chose en moi qui me hante. Une partie de moi qui m’est étrangère. J’essaye de faire taire cette chose qui m’empêche de vivre pleinement. Cette chose qui me remplis de remords après chaque action, qui me paralyse face à l’inconnu, qui m’oblige à penser à toi, encore et encore. Je lutte contre moi-même. Comme ça me suffisait pas de lutter contre les autres il faut encore que je me batte contre moi-même (ARFFFFFF). Mais à chaque faux pas, à chaque baisse de régime cette partie de moi reprend le dessus.

Et oui, et oui, même moi j’ai des défauts. (Soyez pas déçus)

[Pseudo message de service] Au  passage, j’ai plus trop beaucoup de temps pour écrire mes articles parce que je dois travailler. (Rappelez-vous que je n’ai que 17 ans et que je prépare mon bac S). Je dois choisir entre votre satisfaction littéraire ou ma réussite scolaire… Mais comme je vous aime beaucoup trop, j’essaierai de poster dès que possible. Amusez-vous bien ici en attendant que je revienne. Mais faîtes pas trop de bétises siouuuplait!